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*** LES DELICIEUSES FOLIES DE MADAME ! ***
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22 avril 2015

@ Le Ecluses à Poissons d'Oléron

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Dès le XIVe siècle, les écluses à poissons apparaissent dans les écrits de seigneurs locaux, mais leur existence dans des formes plus simples remonte sans doute à l’époque gallo-romaine.

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C’est à Oléron que la technique s’est le plus développée puisqu’on en comptait 237 vers la fin du XIXe siècle. Certes, il n’en reste plus aujourd’hui que 17 mais elles sont bien vivantes, pêchées et entretenues par une centaine de passionnés.

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Les écluses à poissons représentent un véritable patrimoine pour l’île d’Oléron, tant sur le plan architectural avec de nombreuse particularités (« bouchots » ouverts ou pontés, « couets », « clés »…), que sur le plan socioculturel avec leur gestion communautaire et la transmission de savoir entre les générations ou encore environnemental car elle forment de petites réserves pour la faune et la flore de nos estrans.

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C’est de la passe de l’Écuissière, sur la côte Ouest de la commune de Dolus que l’on peut apercevoir la seule écluse encore en activité pour la moitié Sud de l’île, bien qu’il y en ait eu jusqu'à Grand Village, sur des rochers aujourd’hui sous les sables. C’est la dernière d’un complexe d’une quinzaine de pêcheries construites sur les rochers d’Avail à l’Écuissière depuis le début du XVIIIe siècle.

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Depuis 1987, l’Association de sauvegarde des écluses de l’île d’Oléron regroupe l’ensemble des codétenteurs d’écluses pour soutenir leur travail, faire connaître et reconnaître ce patrimoine unique et a même réussi à faire évoluer la réglementation maritime qui prévoyait leur destruction jusqu’en 1999.

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Actuellement la survie des écluses dépend essentiellement de la capacité de travail (bénévole) des codétenteurs et du renouvellement des équipes dans le temps. Le principal problème réside dans l’entretien et la restauration des ouvrages qui, en dehors de leur vieillissement naturel, subissent encore des dégradations par certains pêcheurs à pieds mal intentionnés (en diminution) ou simplement par la négligence et la méconnaissance de la réglementation en matière de pêche à pied.

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La Vie en OLERON autrefois

Les oléronais étaient jadis mi-paysans, mi-marins et vivaient dans de petits bourgs aux maisons basses et ruelles étroites qui les protègent  des vents. Les maisons sont regroupées autour du puits souvent mitoyen et donnant sur la rue  .

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L’oléronais possède toujours une vigne pour faire son vin, un petit bois pour avoir des bûches et alimenter l’âtre pour cuisiner et accessoirement se chauffer.

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Il possède quelques animaux dont une vache qui fournira le  lait, un bœuf ou deux s’il a des champs sinon un jardin un chien et quelques poules et surtout quelques 'gorets' pour les salaisons.
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Il pèche pour obtenir un complément de nourriture et sa femme pratique souvent la pêche à pied avec les voisines notamment aux « malines ».Au sud-est les terres basses ont été aménagées en marais-salant depuis le moyen-âge

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